Chapelle de la Funerie

 

Historique de la Chapelle de La Funerie

En 1896-97

Jean FONTENEAU fait construire une chapelle d'une surface de 50 m² sur une parcelle E4 du cadastre Napoléonien, située au village de la Funerie, d'une contenance de 3,20 ares, puis de 5,60 ares, par suite de la construction de la route des Brouzils à Saint-Georges. Jean FONTENEAU meurt le 12 juillet 1899.

La parcelle est attribuée à son fils Jean FONTENEAU né le 26 mai 1851 époux de Mélanie ARNAUD. Ce dernier décède le 19 décembre 1923.

La parcelle est attribuée à deux de ses quatre enfants : 

Mélanie Marie Félicie née le 19 octobre 1887 décédée le 27 février 1941

et Jean Pierre Alexandre FONTENEAU né le 11 mars 1886 décédé le 16 avril 1948.

La révision cadastrale de 1946 partage la parcelle E4 en deux parcelles : E 507 et E508 correspondant exactement à l'emprise au sol de la chapelle soit 40 m². 

Or dans l'acte de mutation par décès de Jean Pierre Alexandre FONTENEAU daté du 18 octobre 1948 il est fait mention du leg à Maria JAMIN sa nièce de sa part de la parcelle encore nommée E4 d'une superficie de 5,60 ares, c'est à dire la totalité, y compris la chapelle. 

Un document cadastral fait état pour cette parcelle E508 :

en 1946 de FONTENEAU Jean et consorts à la Funerie 

en 1948 de BOISSON Jean et consorts à la Funerie 

en 1949 de BOISSON Jean FONTENEAU (la veuve et les Héritiers) et consorts à la Funerie.

À notre connaissance aucun document (actes de succession, donation, mutation), ne corrobore cet état.

Après recherches tant auprès de notaires qu'aux Archives Départementales,  depuis ces dates, aucun acte ne fait plus mention de la parcelle E508.

Cet état de fait est confirmé par une réponse des Archives Départementales et des services fiscaux interrogés par les services municipaux. 

Depuis la seconde guerre mondiale, la chapelle tomba plus ou moins dans l'oubli, malgré l'entretien de certains habitants du village.

En 1987 une restauration initiée par l'A.S.P.B. aidée par des bénévoles, eut lieu.

On peut donc dire que depuis maintenant quasiment 70 ans, hormis l'intérêt porté par quelques habitants riverains de la chapelle, et l'A.S.P.B. celle-ci est abandonnée et tombe de ce fait sous le coup du « bien sans maître ».

Depuis la dernière intervention de 1987,  l'état de la chapelle se dégrade malgré plusieurs essais de reprises en mains malheureusement contrecarrées et malgré la volonté et le désir d'un certain nombre de personnes du village qui sous l'égide de l'A.S.P.B. aurait pu œuvrer à la restauration de cette construction témoin de l'histoire des Brouzils. 

Cet édifice est le seul de la sorte, restant sur le territoire de la commune des Brouzils.

Depuis quelques années, l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Brouzilien, devant l'état de délabrement du monument avait envisagé de procéder à sa restauration.

Des problèmes s'étaient élevés quant à la définition de la propriété du bâtiment, et les recherches citées ci-dessus, entreprises par l'A.S.P.B. ont permis de lever ces difficultés.

La municipalité consciente de l'importance de la conservation de la mémoire du passé, a accepté d'entamer la procédure de « biens sans maître » qui arrive à son terme ce mois de septembre 2019. Celle-ci a permis d'éliminer toute ambiguïté quant à la propriété de ce bien.

Le 12 septembre 2015 , à l'invitation de l'A.S.P.B. les habitants des deux lieux (Funerie et Aumônerie), se sont réunis dans la Chapelle afin d'envisager le devenir de ce patrimoine.

Il a été fourni des explications sur les travaux envisagés, et souligné l'urgence de certains d'entre-deux (mise hors d'eau), en fournissant des évaluations appuyées par des premiers devis.

La suite des débats porta sur l'intérêt de la création d'une association légale, qui pourrait se nommer : "Les Amis de la Chapelle de la Funerie", constituée par des habitants des villages de la Funerie et de l'Aumônerie, et dont l'A.S.P.B. serait partie prenante.

Le 5 juillet 2019 dans la Chapelle même une nouvelle réunion eu lieu avec les habitants des deux villages. Le sujet de cette rencontre était la présentation par l'A.S.P.B. aux habitants des deux lieux, de la façon et de la forme que pourrait prendre une entité susceptible de gérer dans l'avenir cette Chapelle Patrimoine du lieu.

Financement des travaux de restauration :

  • Subvention de la commune des Brouzils, 6 000€ 

  • Subvention de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Fulgent-Les Essarts, au titre du petit patrimoine, 1 000€.

  • Subvention du Conseil Départemental, 2 495€.

  • Subvention de la Région des Pays de la Loire, 6 185€

  • Appel à souscription publique par l'intermédiaire de la « Fondation du Patrimoine », permettant, à l'association de recevoir un abondement par la « Fondation », et aux donateurs une déduction fiscale de leurs dons, 5 500€

  • Mécénat, entreprise ELVA (Les Brouzils);

  • Collecte de dons.

Force est de constater de l'intérêt porté par un nombre important des habitants des villages, sans exclure également d'autres Brouziliens à des titres divers, pour ce bâtiment témoin de l'histoire profonde de notre Commune que le PLUIH n'a pas hésité à qualifier de « bâtiment historique remarquable ». 

ASPB (Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Brouzilien)